mardi 10 janvier 2012

Mon dernier été au camp Camawaya

Le policier est entré dans ma chambre d'hôpital. Il a commencé à me demander des questions. Je ne pouvais pas arrêter de me demander comment je suis arrivé ici et pourtant ma semaine avait bien commencé.

Depuis que j'avais 10 ans, j'allais au camp Camawaya avec ma meilleure amie Lucie. On avait tellement hâte, c'était le meilleur camp au monde. Le camp Camawaya était situé à coté du lac Barbue, qui est à 100 km au nord de Sudbury. On pouvait faire du kayak, du canotage et de la natation. On faisait plein d'activités. J'adorais jouer à manhunt mais Lucie aimait plutôt le jeu de tag. Il était midi quand je suis arrivée au camp avec Lucie. On a dit bonjour à Sarah qui était au camp l'année dernière. Elle a dit:

"Je suis dans la cabine 9. Savez-vous quelle cabine vous avez?"

Lucie a répondu. "On va voir maintenant. Au revoir!"

On est entré dans le bureau. Il y avait une plaque qui disait "Isabelle Labelle". Elle a commencé à parler.

"Bonjour, quel sont vos noms?"

"Je m'appelle Laura Kisley et elle s'appelle Lucie Gissai."

"O.k., vous êtes dans la cabine 9."

Je me suis dirigé là avec Lucie. C'était la cabine la plus près de la forêt. Sarah était déjà là avec une fille qui se nommait Julie. On a pris l'après-midi pour s'installer et se promener. Après le souper tous les enfants du camp se sont dirigés au feu de camp. Nous avons mangé des smores et après on a partagé des histoires de fantômes. La moins épeurante des histoires était celle de Tom.

" L'histoire se passe à un camp comme celui-ci. Le premier jour des enfants glissent sur les porches et frappent leurs têtes, le deuxième jour les enfants sont devenus malades, le troisième jour il y avait un trou dans tous les kayaks et les canots, le quatrième jour les roues des bicyclettes ont disparu, le cinquième jour du sang sortait des fontaines d'eaux, le sixième jour toutes les chaises manquaient une jambe et le septième jour le camp et tous les enfants ont brulé dans un immense feu."

Paul et Jean pensaient que cette histoire était très drôle car ils chuchotaient et riaient. Les histoires de fantômes ont terminés avec celle de Bob. Il était 11h30 quand on est rentré dans notre cabine. Dans le milieu de la nuit je me suis réveillée car j'ai entendu un bruit qui provenait de dehors. En premier je pensais que c'était un renard mais le bruit semblait plutôt humain qu'animal. Je suis allée vers la fenêtre mais il n'y avait rien, donc je suis retournée me coucher. Il était 8h35 quand on s'est réveillé. J'ai raconté ce que j'avait entendu durant la nuit. Après qu'on ait terminé de se préparer, il était 9h00. Lucie a mis un pied sur le porche et elle a tombé sur ses fesses. Sarah est allée pour l'attraper mais elle a tombé aussi.

"Ow, c'est glissant" dit Sarah.

J'ai mis un pied sur le porche, c'était glissant mais j'ai réussi à descendre les marches sans tomber. Julie, Sarah et Lucie ont suivi avec un peu de difficulté.

" Mon bras fait mal."

" Arrête de te plaindre Lucie, le mien fais mal aussi" a répliqué Sarah.

J'avais tellement hâte au déjeuner car ils font les meilleures crêpes. On a arrêté pour parler à Jenna.

" Allo Laura!"

" Bonjour Jenna! Avez-vous glissé sur votre porche?"

" Oui, Annie a brisé son bras. Elle a du aller à l'hôpital."

" Bye Jenna!"

" Au revoir!"

On a continué sur notre chemin. Je pensais que c'était bizarre d'avoir entendu des bruits étranges durant la nuit et que maintenant notre porche soit glissant. Donc, j'ai décidé qu'on devrait le dire à Mme Labelle mais il y avait déjà une douzaine d'enfants avec elle.  Ils se plaignaient que leurs porches étaient glissants. On a décidé d'aller déjeuner car le message avait déjà été reçu. La cafétéria était remplie. On a finalement trouvé une table dans un coin de la cafétéria. On est allé chercher nos crêpes. Elles étaient bonnes mais elles ne goutaient pas comme avant. Le goût était plus sucré que d'habitude. Mme Labelle est entrée dans la cafétéria et elle est montée sur une chaise.

" Silence! J'ai remarqué que quelqu'un a mis du savon sur les porches. Quelques enfants ont du aller à l'hôpital. Faites attention et ne courez pas!"

Mon ventre a commencé à faire mal. J'avais de plus en plus de salive dans ma bouche. J'ai finalement compris pourquoi ceci arrivait, mais c'était trop tard. Heureusement la poubelle n'était pas loin. Plusieurs personnes avaient les mêmes symptômes que moi et elles n'étaient pas près d'une poubelle. Lucie, Sarah et Julie étaient aussi malades.  Il y avait de plus en plus en plus de personnes qui devenaient malades. Dans 10 minutes presque tout le monde dans la cafétéria était  malade. Quelqu'un a averti les infirmières car elles sont entrées en courant dans la cafétéria. Elles ont du établir l'infirmerie dans la cafétéria car il y avait trop d'enfants malades pour aller à l'infirmerie. On se sentait assez bien pour partir après une heure et demie car on avait seulement manger une crêpe. Les personnes qui avaient mangé deux ou trois crêpes étaient vraiment malades. On s'est reposé et après on est allé faire de la bicyclette. Quand l'heure du diner est arrivée, j'ai hésité à manger ma lasagne. Après avoir constaté que personne n'était malade, j'ai décidé de la manger. Elle était délicieuse. Je l'ai terminée dans 5 minutes mais mes amies ont pris un peu plus de temps. Le restant de la journée s'est passé comme d'habitude. On a fait du canotage, de la natation et on a joué à manhunt. Lucie a gagné. Elle est beaucoup plus vite que moi. Sarah était la première à se faire attraper car elle est lente comme une tortue. La cloche pour le souper a sonné à 5h45. J'avais tellement faim que  je me suis dépêchée. Il y avait quelqu'un qui installait quelque chose sur toutes les cabines et les édifices mais je n'ai pas payé trop d'attention car j'avais tellement faim. Quand je suis entrée dans la cafétéria, la senteur des cheeseburgers m'a frappée comme un mur. On était toutes assises quand Mme Labelle est entrée.

" Écoutez moi! J'ai décidé que c'était meilleur si on installait des caméras de sécurités. Il y en a une sur chaque cabine et édifice. Ignorez-les. Nous voulons éviter qu'un autre incident se passe. Quelque chose a été mis dans les crêpes. J'espère que vous aimez vos repas. Au revoir!"

Elle est partie et les cuisinières ont apporté nos cheeseburgers. Ils étaient délicieux. J'en ai mangée trois. Après le souper tout le monde du camp est allé dans la forêt pour jouer un géant jeu de capture le drapeau. Le but du jeu est d'aller sur le territoire de l'autre équipe et de prendre leur drapeau. Si quelqu'un de l'équipe adverse est sur ton territoire tu peux les prendre prisonnier. Après 30 minutes, on a capturé tous les joueurs de l'équipe adverse sauf deux. On avait peur qu'ils aient laissés un piège si on allaient prendre leurs drapeau donc on a attendu 20 minutes. Après 20 minutes on ne pouvait pas les voir  et nous sommes  allés prendre leur drapeau. Ils n'étaient pas là donc on les a cherchés pour quelques minutes avant qu'ils surgissent des buissons.

" Le nez de Paul saignait donc il est allé chercher un tissu."

" Jean est venu m'aider. Qui a gagné?"

" L'équipe bleu." A répondue Lucie.

J'étais tellement fatiguée que je ne pouvais plus jouer. J'ai décidé d'aller me reposer dans ma cabine. Lucie est venue avec moi. Je jouais aux cartes avec Lucie quand quelqu'un a cogné à la porte. C'était Mme Labelle. Elle est entrée et s'est assise.

" Avez-vous vu quelque chose de bizarre ce soir?"

J'ai répondu " Non, pourquoi?"

" Quelqu'un a volé toutes les caméras de sécurité. Je vais de porte en porte pour interroger les enfants. Donc où étiez-vous entre 8h et 9h?"

" On jouait à manhunt."

" Connaissez-vous quelqu'un qui voudrait faire ceci?"

" Non."

" O.k., au revoir."

Elle est partie et on a continué à jouer aux cartes. C’était silencieux pour quelques minutes avant que Lucie brise le silence.

" Qui penses-tu a volé les caméras?"

" Je ne la sais pas mais je devine que c'est la même personne qui a mis le savon sur les porches et qui a mis quelque chose dans les crêpes."

" Mais tout le monde jouait à manhunt."

" Oui. Oh, tout le monde sauf Paul et Jean. Le nez de Paul saignait."

" Peut-être que son nez ne saignait pas, on devrait garder un oeil sur ces deux-là. "

" Oui bonne idée. "

Après notre conversation je suis allée me coucher. Lucie a écouté son i-pod pour quelques minutes avant de se coucher.  Sarah et Julie sont arrivées 20 minutes plus tard et sont allées se coucher immédiatement. On s’est réveillé à 8h30. Le matin s’est passé normalement. J’ai décidé d’aller faire de la bicyclette avec Lucie mais toutes les roues des bicyclettes avaient disparu. Quelqu’un les avait pris. On a décidé de suivre Paul et Jean.  Ils n’ont rien fait de bizarre. Ils ont fait du go kart le matin et de la natation dans le lac. Après la natation ils ont passé près des canots et des kayaks avant d’aller se changer. C’était étrange parce que leur cabine était au sens opposé des canots et des kayaks. Ils ont arrêté là pour quelques minutes et Paul a commencé à parler.

« Laura, je pensais que leur cabine était la cabine 6. »

« Oui moi aussi mais ils sont plutôt près de la cabine 20. »

« Fait attention, ils bougent. »

Ils se sont retournés et se sont déplacés vers la cabine 6. Jean nous a presque vu mais on s’est caché à temps. Lucie a attendu qu’ils soient partis avant de parler.

« Ces incidents ressemblent beaucoup à l’histoire de Tom, sauf que dans l’histoire de Tom les roues de bicyclettes disparaissent durant le quatrième jour et non le troisième jour. Penses-tu que c’est un monstre?»

J’ai rit un peu avant de la répondre mais elle n’a pas aimé ça.

« Bien sur que non! »

Mais à ce moment j’ai réalisé que c’était Paul et Jean qui jouaient ces mauvais trucs.

" Lucie, c'est Paul et Jean. Ceci explique pourquoi les évènements ne sont pas exactement comme l'histoire. C'est parce qu'ils ne la connaissent pas."

" Allons le dire à Mme Labelle!"

On a couru chez le bureau de Mme Labelle. J'étais essoufflée quand on est arrivé.

" Allo Laura, allo Lucie."

Lucie a commencé à parler.

" On sait qui a fait ces mauvais trucs. C'est Paul et Jean."

" C'est une sérieuse accusation! Avez-vous des preuves?"

" Non mais on sait que c'est eux."

" Si vous me trouvez des preuves je vais vous croire. Au revoir les enfants."

Lucie est sortie la première. Elle était très déçue.

" Ne t'inquiète-toi pas Lucie, on va trouver des preuves."

Après notre visite chez Mme Labelle, on est allé se coucher. Sarah et Julie étaient déjà endormies. On a décidé de ne pas leur dire que nous pensions que Paul et Jean étaient responsables des mauvais trucs car Sarah adore parler. Tout le camp saura l'histoire le lendemain. Les prochains jours étaient aussi bizarres. Le lendemain, il y avait des trous dans les kayaks et les canots et Mme Labelle a mis un garde à chaque cabine pour que personne puisse sortir durant la nuit. Mais au cinquième jour, il y avait de l'eau rouge qui sortait des fontaines. C'était seulement du colorant rouge mais plusieurs filles ont eu peur. Cette nuit, Mme Labelle a barré nos portes pour que personne puisse sortir. Au sixième jour, chaque chaise manquait une jambe. Les jours paissaient et nous n'avions encore aucune preuve. J'ai décidé qu'on devait  convaincre Mme Labelle que Paul et Jean étaient les coupables car au le septième jour, tout le camp allait bruler. Je lui ai expliquée l'histoire mais elle a rit.

" Quelle idée vous avez! Ha ha ha! C'est impossible que Paul et Jean soient responsables car ils jouaient à capturer le drapeau quand les caméras de sécurité ont disparu.  Je ne veux plus vous entendre accuser Paul et Jean. Allez-vous coucher! Je vais vous accompagner à votre cabine."

La marche était silencieuse. Aussitôt que Mme Labelle est partie, on a expliqué toute l'histoire à Sarah et Julie.  On a décidé d'aller avertir les autres cabines mais notre porte était barrée. Heureusement on était assez petites pour sortir par la fenêtre de la salle de bain. On courait vers la cabine 10 quand on a entendu un cri que venait de notre cabine. Ensuite notre cabine a explosé. Le bruit était tellement fort et la force de l'explosion m'a poussée en arrière de quelques mètres. En même temps, j'ai réalisé que Julie n'était pas ici avec nous. Julie était trop grande pour sortir par la fenêtre. Sarah ne voulait pas croire que Julie était morte. Donc, elle est entrée par la fenêtre pour aller chercher Julie mais il y a eu une autre explosion. Sarah et Julie étaient mortes et  j'étais tellement triste. Je voulais entrer dans notre cabine pour voir si peut-être il y avait une chance qu'elles soient encore vivantes mais je ne pouvais pas y aller car il pourrait avoir une autre explosion. Quand je suis arrivée a la cabine, j'ai vue qu'elle n'était pas la seule en feu. Presque toutes les cabines étaient en feu.

" Laura, il faut qu'on parte avant que le feu nous tue aussi. Regarde! Bob et Tom ont survécu. Suivons-les."
On les a suivit jusqu'à la forêt. On a tous décidé que c'était plus sécuritaire ici. Toutes les cabines étaient en feu incluant la cafétéria et le bureau. J'ai attendu avec Lucie, Tom et Bob. Après 20 minutes, les pompiers sont arrivés mais on n'a pas vu d'autres enfants. Ça a pris au moins une heure pour éteindre le feu. Après que le feu soit éteint, j'ai sorti de ma cachette avec Lucie, Tom et Bob. La plus part des enfants ont brûlé dans le feu. Les enfants qui ont pu ouvrir leurs portes avaient oublié que le porche était encore glissant. Ils ont glissé et atterrit sur leurs têtes. Ils ont frappé leurs têtes tellement fort qu'ils ont craqué leurs crânes. Tom et Bob ont survécu car ils se dirigeaient à leur cabine quand le feu a commencé. Même Paul et Jean sont morts. Quand les pompiers nous ont vu, ils nous ont amenés à l'hôpital. On était les seuls survivants. J'ai perdu beaucoup d'amis dans ce feu seulement parce que deux personnes voulaient jouer un truc. Au moins 70 enfants sont morts mais moi j'avais seulement des petites brûlures. Pourquoi est-ce que je suis vivante quand beaucoup d'enfants sont morts. J'ai commencé à pleurer. Ce n'était pas juste.